Le Sénégal se situe à l’avancée la plus occidentale du continent africain dans l’Océan Atlantique, au confluent de l’Europe, de l’Afrique et des Amériques, et à un carrefour de grandes routes maritimes et aériennes. D’une superficie de 196 722 km2, il est limité au nord par la Mauritanie, à l’est par le Mali, au sud par la Guinée et la Guinée Bissau, à l’ouest par la Gambie, et par l’Océan Atlantique sur une façade de 500 km. Dakar (550 km2), la capitale, est une presqu’île située à l’extrême Ouest.
En 1972, la conférence des Nations-Unies sur l’environnement appelée aussi conférence de Stockholm (Suède) avait permis d’adopter une conception commune et aussi des principes communs à respecter afin d’assurer aux peuples du monde une préservation de l’environnement.
Face à la persistance des changements climatiques qui sont responsables de la raréfaction des ressources alors même que la population se multiplie, aux inégalités économiques croissantes et aux diverses crises politiques et sociales, l’environnement du développement est sous pression. Les Etats membres de l’ONU ont adopté 2015 l’Agenda 2030 avec 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) structurés autour de 169 cibles qui constituent les sous-objectifs donnant les orientations et les stratégies globales pour lutter contre les inégalités.
Cet agenda donne les engagements en faveur du développement durable pris lors de la conférence de l’ONU Rio+20 en 2012 et entre dans le processus de renouvellement des Objectifs du Millénaire pour le Développement mis en œuvre de 2000 à 2015. Ces 17 objectifs correspondent à une répartition équitable des dimensions économique, sociale et environnementale en intégrant pour la première fois l’éradication de l’extrême pauvreté et un développement durable dans un dispositif commun.
L’agenda 2030 tente de répondre de manière universelle et intégrée à ces nouveaux enjeux du développement durable. Dans ce contexte de changement du paysage de l’aide internationale et à travers le prisme de la science. Un arbitrage doit donc s’opérer entre les nécessités d’aujourd’hui à savoir la création des richesses pour résorber les déficits et celles relatives à la survie des générations futures. Ce difficile arbitrage doit tenir compte des secteurs dont la production est connue pour leur proximité et leur dépendance aux ressources environnementales. Ce concept de proximité se lit aussi bien au niveau de l’utilisation des ressources comme intrant qu’au niveau des extrants.
En effet selon les secteurs, l’environnement souffre autant des prélèvements que des déchets. L’une des problématiques centrales AVD Monde c’est de maintenir dans le temps, la solidarité entre les générations de manière à répondre aux urgences de l’heure en évitant que le cycle de la pauvreté ne pousse les populations à des pratiques qui tout en assurant leur survie, compromettent l’équilibre de l’environnement économique et social. Pour dire que le développement durable ne se limite pas seulement aux aspects environnementaux. Il s’interroge sur la façon de créer et d’entretenir une dynamique de compétitivité apte à résoudre les distorsions dans la répartition des richesses et des pouvoirs tout en respectant l’environnement.
Ainsi par ses aspects environnementaux, le développement durable transcende les frontières nationales. Il est difficile d’enfermer les problèmes de gestion durable dans les limites des frontières nationales. C’est pourquoi notre adhésion à la grande famille de AVD MONDE est une volonté manifestions de contribuer à l’amélioration de la solidarité internationale agissante.
La situation du développement durable est appréhendée à partir de la qualité de la croissance et l’état de l’environnement dans ses rapports avec la population. La durabilité de la croissance renvoie aussi bien au rapport entre la technologie de production et l’environnement qu’à la problématique de la répartition des richesses. Cet aspect social de la durabilité est souvent négligé alors qu’une société fondée sur une distribution inégale des richesses, ne peut prospérer sans créer à long terme, la frustration des victimes de l’exclusion et va finalement conduire à des blocages. Seule une juste de répartition des fruits de la croissance peut garantir une équité sociale et par conséquent une adhésion au mode de fonctionnement de la société.
Force est de constater que pour plusieurs secteurs de l’économie, les conditions de production de richesse, quel que soit les secteurs de production considérés, remettent en cause dans la pratique les principes de durabilité. Alors qu’une croissance économique accélérée est une première condition pour lutter contre la pauvreté. C’est là, un défi majeur du développement durable.
C’est pour cela que tous les pays sont appelés à relever conjointement les défis urgents de la planète en adoptant des mesures incitatives pour que tous les acteurs contribuent davantage au développement durable.
Au Sénégal l’Etat a mis en place des mécanismes pour contribuer à l’atteinte des ODD par la création au niveau institutionnel des organes de gouvernance, de gestion et d’exécution des orientations à travers la stratégie nationale de développement durable, certains textes législatifs référant à la protection de l’environnement (code de l’environnement, code forestier, minier, de l’eau, etc.…)
En somme toutes les dispositions ont été prises pour coordonner la réalisation des 17 Objectifs par les acteurs étatiques, non étatiques, les organisations de la société civile, les associations, et les organisations non gouvernementales.
En mettant en place l’acte III de la décentralisation le gouvernement en 2014 à travers un transfert des compétences aux communes et départements le Sénégal cherche à mieux outiller les élus et les collectivités territoriales pour une prise en charge plus significative des 17 objectifs des ODD.
In fine, soucieux de léguer aux générations futures des rentes à la place des fardeaux, il a été initié de fonder au Senegal ASSOCIATION DES VOLONTAIRES DU DEVELOPPEMENT DURABLE DU SENEGAL (AVD Sénégal) pour contribuer significativement à atteinte des ambitions de l’Etat du Senegal dans le cadre de ses engagements internationaux surtout les ODD en permettant de :
- Promouvoir l’éducation, la sensibilisation, la formation et la recherche pour un développement durable
- Encourager la production et l’échange de connaissances, de pratiques et de technologies favorables au développement durable
- Renforcer les capacités des acteurs en matière de formulation, de mise en œuvre et de suivi évaluation de programmes de développement durable
- Éveiller les consciences sur la nécessité de protéger notre ECO-SYSTÈME ;
- Servir d’opératoire par rapport aux différents programmes dédiés au développement durable ;
- Créer un vivier de mécanismes d’adaptation au changement climatique ;
- Favoriser des échanges de procédés de développement durable entre les principaux acteurs ; concernés (États, Industries, Banques…) ;
- Faire le suivi des politiques publiques sur cette question
Pour atteindre de tels objectifs il est important de développer une série de stratégies, attitudes, aptitudes et comportements favorisant la mutualisation, la complémentarité, la synergie, la transparence des membres et des partenariats efficaces.
Ce travail est notre engagement pour le présent et un legs pour les générations futures. Il reste la fondation de notre devise pour une génération et mais aussi pour tous.
Nous sommes heureux de faire partie de cette famille qui dépasse les frontière, les nationalités, les langues, les valeurs, les cultures mais qui a une seule ambition le bien-être des populations d’ici et d’ailleurs.
Oumar Kane
Secrétaire General
de AVD Senegal
776990188